Infiltration de Marianne : notre réponse
Les 3 et 4 septembres derniers, nous organisions notre premier WE d’intégration pour se former et passer un bon moment ensemble.
Ce temps était réservé aux survivants ayant déjà participé à l’une de nos actions ou décidés à le faire.
Une 10aine de trolls s’étant déjà inscrits avec des fausses identités, nous étions plutôt prudents.
Nous avons quand même été infiltrés par Madeleine Méteyer qui vient de faire publier son article sur Marianne.
Madeleine a trahi notre confiance en se faisant passer pour une personne cherchant à découvrir le mouvement.
Nous lui avons demandé si elle était journaliste lui précisant que, si c’était le cas, nous n’étions pas opposés à ce qu’elle vienne mais sur un créneau horaire défini.
Je sais que certains ne nous croiront pas, ce qui est triste mais normal, le mensonge est un poison qui entraine irrémédiablement la suspicion.
Nous passerons sur certains verbatims parachutés en dehors de leur contexte ou sur le coup des 15 participants mais tenons tout de même à répondre à deux incompréhensions importantes de Madeleine :
La déconstruction des arguments de l’adversaire n’est pas notre but.
Nous ne cherchons pas à gagner un combat en écrasant ceux qui ne seraient pas d’accord avec nous. Notre but n’est pas d’être des pros de la réthorique satisfaits d’eux mêmes mais de comprendre nous même pour ensuite pouvoir le faire comprendre aux autres que certaines affirmations ou arguments des promoteurs de l’IVG comme une avancée sociale sont faussés ou ne posent pas le problème dans son intégralité.
Ainsi, le fameux « mon corps mon choix » est une vérité mais mal employée comme nous l’expliquons sur le site du même nom http://moncorpsmonchoix.com/
La deuxième tort de cet article, c’est qu’il laisse entendre que le mouvement des Survivants n’est pas capable de se donner un but tout simplement parce qu’il ne rentre pas dans la logique des solutions simplistes des formations politiques démago et populistes. L’avortement existera toujours et ce qui fait que presque 40% des françaises ont connu un avortement dépasse largement le simple fait que cela soit légal !!!
Pourquoi nous n’avons pas de but précis ou de solution simple ??
Parce que ce phénomène de société qu’est l’avortement banalisé met en lumière l’incapacité de notre société à affronter la dureté de la vie, la souffrance, l’imprévu et le risque.
Tout doit être aujourd’hui prévu et assumé…
Notre but est donc d’encourager la société à ne plus considérer une grossesse non prévue comme une situation de détresse irrévocable dont la seul issue serait un avortement.
Plus généralement, face à tous ceux qui viennent nous déranger dans notre confort bourgeois (sdf, mourants,chômeurs,migrants, embryons) nous pouvons choisir de fermer la porte ou de l’ouvrir, de sous-traiter les problèmes à des organismes d’état ou de les régler nous mêmes.
Nous aurions été moins déçus par l’article de Madeleine, si au moins, elle avait compris que les jeunes membres de ce mouvement sont en cheminement et qu’il est normal qu’ils soient déboussolés par une formation qui ne leur donne pas toutes les réponses mais les poussent à trouver les leurs. C’est ce même effort que la société doit faire pour retrouver sa liberté et sortir de sa paralysie sociale.
Pour finir, Madeleine est partie au milieu du WE et il n’est jamais bon de faire les choses à moitié…
Vous pourriez vous dire : « ces survivants sont bien susceptibles, c’est le jeu ! » et vous n’auriez pas tort.
Si nous publions ce droit de réponse c’est parce que nous l’avions posté dans les commentaires de l’article et qu’il nous a été tout bonnement refusé par les modérateurs du site de Marianne !!
Allez faire un tour sur le niveau intellectuel des commentaires et vous partagerez peut être notre consternation. Qu’on aille jusqu’à nous refuser le droit de répondre, c’est quand même dingue.
Mais bon , on n’est pas rancuniers ou alors complètement masos… on rencontre Canal+ la semaine prochaine.
On n’attend pas non plus une grande rigueur intellectuelle de la part d’un journal aussi militant que Marianne, dès lors qu’on remet en cause (même avec bonne foi) un de leur Dogmes les mieux établis.
PS : vous devriez trouver un relecteur avant de publier un article 😉
Chers survivants, vous avez l’âge de mes enfants et je ressens beaucoup d’affection pour votre mouvement.
Je trouve beau que des jeunes de votre âge ne veuillent pas assumer les lois injustes de leurs aînés. Je vous encourage à continuer le combat, car c’en est un, et titanesque… Les lobbys anti-vie sont puissants et soutenus par les grands financiers et politiques du monde…N’acceptons jamais l’inacceptable… Notre société a tout à fait les moyens de soutenir une femme ou un couple déstabilisé par l’arrivée d’un BB non prévu… Qu’elle mette ces moyens au service de la vie au lieu de les mettre au service de la mort… La société sera riche des ces BB, les femmes seront exemptés des blessures psychologiques affreuses qu’on refuse de reconnaître et ces 220 000 BB tués par an en France feraient repartir l’économie de notre pays au lieu de remplir le vide laissé par eux par l’accueil coûteux de toute la misère du monde…Et nous serions une société rajeunie et plus joyeuse…On pourrait même compter sur des BB à adopter pour les couples en manque d’enfants si malheureux …
IL SUFFIRAIT D’UNE VOLONTÉ DE L’ÉTAT pour valoriser le fait de garder un BB et le faire adopter…À l’heure actuelle, il est plus valeureux de tuer le BB ( ce soit disant « amas de cellules ») que de « l’abandonner »… Mot dans lequel il y a « donner »… On marche sur la tête…
Je me permets d’avoir un avis vis à vis de tout ceci et de votre mouvement, si vous m’en laissez le droit :
« Nous lui avons demandé si elle était journaliste lui précisant que, si c’était le cas, nous n’étions pas opposés à ce qu’elle vienne mais sur un créneau horaire défini. »
Le reportage d’investigation aurait alors été totalement faussé. Cette journaliste vous a eus, point. Elle a mis en évidence votre incapacité à être cohérents avec vous-même.
« Nous ne cherchons pas à gagner un combat en écrasant ceux qui ne seraient pas d’accord avec nous. »
Pourtant, vous cherchez à retourner tous les arguments qui vous sont lancés. Exemple typique :
Emile Duport dit à la radio : « Bah en fait non, ton corps t’appartient pas quoi, on s’appartient les uns aux autres », et finalement, quand les femmes leur répondent « mon corps, mes choix », il décide de répliquer « Oui votre corps vous appartient. Et d’ailleurs, il n’a jamais appartenu qu’à vous et non à vos parents. Et ce avant même votre naissance ». C’est pas un peu de « la déconstruction des arguments de l’adversaire » ? (qui n’est pas votre but d’après vous). (Et en plus, le cybersquatting, c’est illégal à propos de « moncorpsmonchoix.com »)
Sinon, j’ai été choqué par votre diatribe sur la surpopulation (qui soit disant « n’existe pas », alors qu’on a plein de rapports qui attestent le contraire), par votre diatribe sur la contraception qui m’a fait hérisser les poils du dos en tant que professionnel de santé. En parlant de la pilule du lendemain, vous dites « Cette pilule, qui se prend le lendemain d’un rapport non protégé, est destinée à empêcher l’œuf fécondé (si œuf il y a) de s’implanter dans l’utérus ». NON NON NON. LISEZ LE VIDAL. Pareil pour le stérilet. Le cuivre est un spermicide.
Bref, je pourrais continuer pendant longtemps. Vous avez des arguments, c’est bien, je les ai écouté. Cependant, j’ai également des contres-arguments reposant sur des preuves tangibles. Les votres reposent sur une maîtrise du langage, de la communication et du marketing.
Bravo, vous allez probablement échouer, et on y veillera.
Vous leur faites peur.
Bravo, c’est que vous êtes sur la bonne voie.
Ce type d’action est fréquent dans tous domaines de l’action politique, culturelle ou militaire. « C’est la guerre » comme dirait Robert Lamoureux.
En revanche le refus du droit de réponse démontre, sans réelle surprise, la bassesse du journal et son manque de courage. Il se sait en train de défendre une cause foireuse, foncièrement égoïste et mortifère. Il sait aussi que les arguments en faveur de l’avortement ne tiennent pas dès-lors qu’il y a un réel débat. C’est d’ailleurs le pourquoi des dernières lois et de l’ormeta qui règne sur la question. Bon courage. Vous avez au moins l’avantage d’être vivants!
Chers Survivants,
Les parents adoptant (et j’en suis un) sont les premiers à souffrir des 220.000 avortements chaque année. Il est essentiel que vous continuiez ce combat et que vous réappreniez à la société qu’il existe des alternatives à cet acte de désespoir. Le site IVG.org diffuse des témoignages de jeunes mères qui ont fait un choix qu’elles regrettent parce que sous pression familiale et sociétale et parceque non informées.
Il existe des alternatives à travers l’adoption, mais surtout pour les plus réticents à « l’abandon » : une jeune femme enceinte peut confier son bébé à des parents détenteur d’un agrément grâce à la Délégation d’Autorité Parentale, la DAP. Elle peut ainsi choisir des parents pour l’enfant à naître, mais peut-être aussi garder le contact avec les parents. C’est légal, c’est la loi française.
Il est fort dommageable que la journaleuse de Marianne ne se renseigne pas avant d’établir des contre vérités sous couvert de son engagement.
Avec tout mon soutien pour la protection de la vie !
« Mon corps, mon choix ? » Nous ne sommes pas faits pour nous exclusivement nous sommes faits pour les autres. Sans cette vérité, personne absolument personne ne pourrait vivre. Imaginez donc une vie sans l’aide de personne, sans vos parents bien sûr, mais sans les maçons, les architectes, les épiciers, les faiseurs de route, les constructeurs de voitures, les paysans, les infirmières, les femmes au foyer, sans les handicapés qui témoignent de la vie et d’autres par milliers. Elle serait tout simplement impossible. Alors, « mon corps, mon choix. » Ben non notre corps n’est pas à nous il est à Dieu qui nous a fait naître dans une société donc il est (aussi et en un sens) aux autres à qui nous devons de vivre. L’homme est un « être pour », un être pour Dieu qui doit prendre soin de son corps et de ce pour quoi il est fait: pour les autres.
Pour ma part, votre combat est une bénédiction ! L’assassinat de masse qu’est l’avortement ne nous tire que des larmes à mon épouse et moi. Nous vous souhaitons de ne jamais plier devant ces lâches que sont Marianne, les femens et NVB. Bravo pour votre courage.
« Les enfants sont le sourire de Dieux sur terre »
L’article publié dans Marianne est affligeant de mauvaise foi. Voir une journaliste qui, en principe, a elle-même fait plusieurs années d’études pour apprendre à enquêter et poser des questions pertinentes, se moquer de jeunes qui cherchent à apprendre ce même genre de technique est ridicule. Comme si tous les hommes politiques n’avaient pas des entrainements et des fiches faites par leurs collaborateurs. Comme si les grandes entreprises n’avaient pas des armés de communicants pour donner une image voulue ! Mais non, lorsque ce sont des gens qui ne pensent pas comme il faut qui s’entraînent, c’est risible.
Au fond, au-delà du sarcasme de l’article, ce dernier reste assez creux.
Vous êtes tous désespérants. Profondément désespérants. Ce qui me rassure, c’est que vous n’êtes qu’une minorité à penser ceci et que les nouvelles générations nous supplanteront tous. Ce seront leurs choix qui prévaudront. Attendons et voyons, mais informons les en toute objectivité.
Pas avec vos bondieuseries abjectes. Pas avec vos mensonges et vos belles paroles douteuses.
Je ne veux plus voir d’ami se suicider car les parents n’en voulaient pas, mais qu’ils étaient contre l’avortement et qu’ils l’ont laisser grandir dans la haine. Plus jamais.
Bondieuseries abjectes ? Et les abortionnistes radicalisés on en parle ?
C’est nouveau ce concept de gens qui se suicident parce qu’ils n’ont pas eu la chance d’avoir été éliminés préventivement.
Je connais surtout le cas de bébés dont l’avortement a raté. En général on les laisse mourir sans soin après la naissance. Pas joli joli.
Et puis il y a aussi des survivants. Esquintés mais survivants et heureux de l’être. Comme Gianna Jessen par exemple
https://www.youtube.com/watch?v=kPF1FhCMPuQ
Une belle leçon de vie loin de la culture de mort à laquelle il est plus que temps de dire STOP
« Ce qui me rassure, c’est que vous n’êtes qu’une minorité à penser ceci et que les nouvelles générations nous supplanteront tous. Ce seront leurs choix qui prévaudront. »
Les nouvelles générations ? Mais ceux qui avortent n’ont pas d’avenir, pas de générations pour les remplacer !
Quant aux enfants maltraités (qui ne sont pas nécessairement ceux qui n’ont pas été désirés), ils témoignent qu’ils ont été voulus par Dieu, si ce n’était pas par leurs parents (ou l’un des parents). Des enfants sont désirés parce qu’ils sont des personnes soumises et exploitables. Il y a donc des enfants désirés pour en faire des objets utiles.
Ce sont donc deux problèmes différents.
Quant aux suicides, il n’ont jamais une seule cause, mais, si mes souvenirs de lectures sont bons, ils sont dus à un ensemble de facteurs divers chez l’individu qui en vient à se suicider. Jamais à un seul facteur.
C’est encore un autre problème. Car il faut lutter contre les suicides comme on doit lutter contre l’avortement, comme il faut lutter contre les homicides.
Il y a aussi les « idées bleues » (idées suicidaires de certaines femmes après un accouchement) qui sont un problème social… Certaines femmes se sentent dépassées ou indignes de la maternité… Il est possible que, passé le choc de la survenance d’un petit être dans leur vie, les femmes de ce genre changent…
Donc, ne mêlons pas les problèmes.
De plus combien de femmes se suicident après un avortement ?
Stéphane Audran, m’a-t-on dit, après avoir signé le Manifeste des 343 salopes, se lamenterait aujourd’hui sur l’avortement qu’elle a subi… La mentalité évolue… y compris chez un individu.
Ces problèmes très délicats ne se résolvent pas en trois lignes et ils forment des questions distinctes.
« Ce qui me rassure, c’est que vous n’êtes qu’une minorité à penser ceci et que les nouvelles générations nous supplanteront tous. »
Il y a fort à parier que les générations qui subsisteront seront issues des personnes hostiles à l’avortement, puisqu’ils auront plus d’enfants. Il est probable que ceux-ci auront majoritairement réussi à transmettre à leurs enfants, petits-enfants et ainsi de suite leur rejet de ces pratiques.