Pourquoi les Survivant-e-s sont les vrai-e-s « pro-choix »
On nous reproche d’être « anti-IVG » et donc « anti-choix ». Pour dépasser ce manichéisme,
est-il possible que ce soit notre mouvement de jeunes qui soit plus « pro-choix » que ses actuels
détracteurs ?
On met derrière le terme de « pro-choix » un ensemble de principes mettant en avant le fait que les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps comme bon leur semble (« Un enfant si je veux, quand je veux » ; « Mon corps, mes choix »). Les Survivant-e-s ne se sont jamais opposé-e-s et ne s’opposeront jamais à la liberté des femmes. Bien au contraire ! Mais cette liberté ne pourra s’exercer pleinement que dans une société qui fera l’effort d’accompagner chacune d’entre elles dans ses démarches, sans jugement, sans pression.
La société n’a pas su protéger les femmes qui ont eu recours à un avortement.
Beaucoup d’entre elles souffrent des conséquences d’une IVG parfois imposée par leurs proches, leurs compagnons ou par le monde qui les entoure. On les laisse seules face à l’avortement : l’entretien psycho-social n’est plus obligatoire que pour les mineures (source : ivg.social-sante.gouv.fr). Ces mêmes mineures peuvent aller se faire avorter sans que leurs parents ne soient au courant (accompagnées par un majeur de leur choix, source : service-public.fr). Nier le syndrome post-abortif, c’est nier une souffrance existante pour certaines femmes.
Aujourd’hui, les frais pour une IVG sont pris en charge à 100% tandis que pour une grossesse menée à terme la prise en charge n’est que de 70%. Pourquoi une telle discrimination, faussant une prise de décision chez la femme enceinte qui – pressée de toute part par le temps, ses proches et la société – croit devoir agir de manière extrêmement rapide ? Les médias ne jouent plus leur rôle d’informations et les politiques ne jouent plus leur rôle de protection des citoyen-ne-s. Le sujet de l’IVG est délaissé, il est temps d’y remédier.
Les Survivant-e-s veulent que les femmes aient le choix : le choix de garder l’enfant malgré une situation économique difficile, malgré son entourage récalcitrant, malgré sa jeunesse. C’est à la société de prendre ses responsabilités pour accompagner chaque grossesse. Le choix d’une femme enceinte ne doit pas se résumer à une IVG médicamenteuse ou une IVG chirurgicale.
Les Survivant-e-s rejettent tout jugement à propos de n’importe quelle situation de vie. Aucune femme ne doit être jugée ni celle qui avorte, ni celle qui n’avorte pas alors qu’elle aurait dû selon certains. Une femme est culpabilisée lorsqu’elle fait passer son projet maternel devant d’autres considérations plus matérielles (argent, études, etc.) : pourquoi ?
Les Survivant-e-s sont donc bien pour un vrai choix avec toutes les possibilités offertes et présentées et un accompagnement suivi de chaque femme. Les Survivant-e-s sont « pro-choix », les Survivant-e-s sont les vrai-e-s féministes !
Vous avez bien compris, que les « pro-choix » sont surtout partisan (e ) s d’un choix unique, celui d’avorter, en faisant croire que l’enfant qu’on porte fait partie du corps de la mère ! Quelle aberration médicale…
La grossesse est devenue une maladie remboursable à 100 % par la Sécu et l’enfant à naître…un virus.
Les partisans de l’avortement, n’ont plus d’argument crédibles, leurs arguments ont plus de 50 ans. Saviez-vous qu’en haut lieu on cherche le moyen ( ça va être difficile ), d’interdire légalement sur Internet les discours opposés à l’avortement ?
C’est un aveu terrible de leur part. Lorsque l’on veut étouffer le débat, c’est qu’on a peur de la vérité. Cependant ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on supprime la maladie.